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« Douze personnes sont inscrites au scrabble, treize sont centrées sur le patrimoine », précise Alain Sinelnikow, le président, avant d’évoquer la toponymie, l’étude les noms de lieux, leurs origines et leurs rapports avec la langue bretonne.
180 convenant dans la commune
Un Convenant par-ci, un autre par-là, « il y en a 180 dans la commune », comptabilise le président, en nommant ces lieux-dits qu’il convient de traduire pour mieux comprendre les origines d’un quartier et ses particularités.
Et puis il y a le groupe microtoponymie qui braque le projecteur sur les parcelles ou un champ, en traduisant des noms bretons « à partir du cadastre napoléonien ». Ro’spered c’est tout cela, mais pas seulement.
C’est aussi l’entretien des sentiers qui mènent ver les intérêts patrimoniaux, chapelles, routoirs, croix etc. Et en 2023, les recherches de Ro’spered ont même permis de sortir de l’oubli, un soldat disparu lors de la Grande Guerre (1914-1918). « Il se nommait Albert Bonniec. Son nom a d’ailleurs été gravé sur le monument aux morts, en 2023 », ajoute encore Alain Sinelnikow qui annonce, par ailleurs, la prochaine installation d’un panneau pédagogique à proximité de l’église. Et il met aussi en avant, un article d’information d’Alain Sonneck, publié à destination de l’Arssat, intitulé L’histoire au travers d’un vitrail.
Il invite enfin, les férus d’histoire (ou de langue bretonne) à rejoindre les rangs de Ro’spered. Contact : tél. 02 96 38 09 86.